Lorsque vous empruntez avec une autre personne et qu’en cas de décès de cette personne, vous ne seriez pas à même de payer seul le crédit, il vous est vivement conseillé de prendre une assurance décès dans votre propre intérêt. Dans certains cas, le partenaire financier conditionne l’octroi du crédit à la conclusion d’une assurance crédit.

Qu’est-ce que le taux d’intérêt fixe ?

Dans cette formule, vous bénéficiez d’un taux d’intérêt qui sera identique pendant toute la durée de l’exécution du prêt / crédit hypothécaire.

Il s’agit d’une formule particulièrement intéressante quand les taux sont bas et susceptibles d’augmenter dans le temps. Actuellement les taux d’intérêts sont historiquement bas et il s’agit donc de la formule idéale.

Qu’est-ce que le taux d’intérêt semi-fixe ?

Dans cette formule, vous bénéficiez d’un taux fixe pendant une période de 10 ans et ensuite s’opère une révision de taux.

Cette formule est intéressante lorsque les taux sont susceptibles d’augmenter dans le futur.

Qu’est-ce que le taux d’intérêt progressif ?

Dans cette formule, vous remboursez plus d’intérêts que de capital. Les mensualités sont liées à l’index et vont en augmentant de 30 à 40 € tous les deux ans.

Il s’agit d’une formule particulièrement intéressante pour les jeunes dont le salaire professionnel devrait augmenter pendant le cours de leur carrière.

La crise financière  – les journaux, les radios, les télévisions en parlent chaque jour. Vous n’y prêtez guère attention pourtant elle affecte votre niveau de vie quotidiennement. Les dernières mesures du gouvernement belge pour tenir les objectifs de réduction des déficits publics sur les dettes souveraines en sont un exemple probant.

Récession ou reprise économique ? Il semble que nous soyons actuellement à un tournant et les situations diffèrent  tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Pourquoi ? C’est ce que nous abordons succinctement pour vous aujourd’hui.

La récession frappe l’Europe

Les pays de l’Union européenne sont englués par des montants de dettes souveraines intenables à long terme. Les gouvernements paient aujourd’hui un laxisme budgétaire qui s’est installé depuis des années. En bref, nos états vivent à crédit depuis des années mais aujourd’hui leur endettement est tel que plus personne ne veut leur prêter de l’argent sauf à des taux importants.

Pour guérir le malade, l’Europe a imposé aux Etats membres de ne plus dépasser annuellement un déficit public de plus de 3 % du PIB. Pour réaliser cet objectif, les gouvernements doivent tailler dans leurs dépenses publiques mais aussi augmenter leurs recettes. Ce sont les fameuses mesures d’austérité qui frappent partout en Europe.

Corollaire de cette purge fiscale, une croissance atone et une récession catastrophique. L’austérité remède efface ou poison mortel ?

La fabrique à billets de l’Oncle Sam

Aux Etats-Unis, on ne fait jamais rien comme ailleurs. Alors que le déficit public des Etats-Unis atteint 120% du PIB soit près de 16.500 milliards de dollars, les républicains ne veulent pas réduire les dépenses publiques ni augmenter les impôts, libéralisme total oblige. Le Président Obama fait ce qu’il peut pour convaincre le sénat mais la pression fiscale fait toujours figure d’épouvantail aux Etats-Unis. Résultat aux Etats-Unis quand on a plus d’argent, on en fabrique pour soutenir l’activité économique.

Cette politique suicidaire a pour effet positif de maintenir l’activité économique mais elle n’est pas durable à long terme. Les prochains débats aux Etats-Unis porteront d’ailleurs sur la réduction du déficit public.

L’évolution actuelle en Europe

L’évolution en Europe semble être positive. L’Europe semble avoir évité la faillite de plusieurs états et les mesures d’austérité permettent plus ou moins aux Etats d’atteindre les objectifs européens. Cependant cet arsenal fiscal menace gravement la consommation des ménages et la récession s’installe avec pour danger accessoire une diminution des recettes fiscales, l’effet contre-productif parfait.

 

L’évolution aux Etats-Unis

Les Etats-Unis n’échapperont pas à la réduction de leur déficit abyssal. Les prochains débats seront houleux mais vitaux à la survie de la première économie mondiale. L’activité économique est donc inexorablement vouée à ralentir aux Etats-Unis à très court terme.

De nos jours de plus en plus d’adolescents vivent une vie quasi émancipée et n’attendent plus leur majorité pour désirer faire l’acquisition d’un scooter, d’une tablette ou d’un lap top…

Par ailleurs, il n’est plus rare que certains établissements scolaires exigent que l’étudiant vienne au cours avec un portable ou une tablette leur permettant de se connecter sur internet.

Impensable il y a encore quelques années, les professionnels du crédit sont souvent confrontés à des demandes de crédit qui émanent des jeunes adolescents ou plus souvent d’étudiants.

Un étudiant ou un mineur peut-il emprunter en Belgique ?

Rapide tour d’horizon sur cette question qui ne manquera pas de susciter de l’intérêt…

Pas avant 18 ans

En Belgique et dans tous les pays européens, la législation est limpide. Personne ne peut solliciter un crédit tant qu’il n’a pas atteint l’âge de la majorité c’est-à-dire 18 ans.

Le mineur émancipé : qu’est-ce à dire ?

On le sait très peu mais un mineur peut demander au tribunal de première instance du lieu de son domicile d’être émancipé c’est-à-dire d’être déclaré majeur alors qu’il n’a pas atteint l’âge de 18 ans.

Ce statut exige que des conditions légales soient remplies. Pour se faire le candidat à l’émancipation devra solliciter l’assistance d’un avocat qui l’aidera dans les démarches procédurales. A noter que le mineur bénéficie de l’assistance judiciaire gratuite plus connue soit le vocable « avocat pro deo ». Cela signifie que le mineur est présumé être indigent et ne devra pas payer des honoraires à son avocat. La procédure est donc entièrement gratuite en Belgique.

Prêt à tempérament contracté par les parents

Hormis le cas de figure exceptionnel expliqué ci-avant, lorsqu’un mineur ou un étudiant souhaite contracter un crédit, il n’aura d’autre choix que de demander à ses parents ou représentants légaux de le contracter pour lui. Dans ce cas, les parents contractent un prêt à tempérament ordinaire et le nom du mineur n’apparaît pas dans le dossier. En d’autres mots, le mineur n’engage absolument pas sa responsabilité personnelle.

Un produit bancaire qui nous vient des Etats-Unis

Certaines banques accordent des crédits aux  étudiants mais uniquement pour financer leurs études et à la condition que ce crédit soit remboursé dès l’entame de leur vie professionnelle. Ces crédits répondent à des conditions strictes.

Ce phénomène vient des Etats-Unis où ce type de crédit est absolument courant. Cette situation différente résulte du fait qu’aux Etats-Unis, comme au Royaume-Uni ou au Canada, le coût des études supérieures est bien plus élevé qu’en Europe. Dès lors certains étudiants n’ont pas d’autres choix de s’endetter pendant leurs études.

Aux Etats-unis, par exemple, la moyenne des encours de crédits contractés par des étudiants est d’environ 25.000 €.

Ainsi, le jeune commence sa carrière professionnelle endetté ce qui n’est pas s’en poser quelques difficultés ou s’en soulever quelques questions d’éthiques sociales et financières…

Le mois de novembre est entamé et avec lui son cortège de pluies. Les premières températures fraîches annoncent un hiver qui sera long et froid. L’hiver dernier avait été rude et long. Souvenez-vous des températures négatives qui nous avez suivi jusqu’en avril et le retour des beaux jours seulement au mois de juillet. Beaucoup de belges avaient vu leur consommation de mazout de chauffage exploser. Malheureusement cet hiver rude se couplait avec une forte augmentation des prix des carburants en ce compris du prix du mazout de chauffage. Mauvaise nouvelle pour le budget des ménages…

Que coût un litre de mazout de chauffage aujourd’hui ?

Ce mercredi 6 novembre 2013, le prix du litre de gasoil de chauffage est de 0,83 €.

Quelle est la tendance récente ?

  • Ces dernières années le prix du gazoil a frotement augmenté avec la raréfaction de la production pétrolière.

Un constat inquiétant…

  • En 2005, le litre de gasoil de chauffage coûtait en Belgique 0,52 €.
  • En 2008, ce prix était augmenté à 0,79 € soit une hausse de près de 50%.
  • En 2012, le coût du litre de gasoil de chauffage avoisine les 0,90 €.
  • Ces derniers mois, les prix ont évolué comme suit : +99,4 % en un mois ; +112,6 % en 3 mois ; +104,7 % en 6 mois.

Pourquoi les carburants sont-ils devenus si chers ?

Le marché mondial

Nous consommons de plus en plus de carburant. La demande augmente mais l’offre diminue. Cela est surtout dû aux limitations de la production par les pays producteurs de pétrole (OPEP).

Le fisc

Il n’est pas à plaindre. L’Etat belge s’enrichit également à chaque litre que nous consommons L’ensemble des accises, des taxes sur l’énergie et la TVA ne représentent pas moins de 56% du prix d’un litre de diesel. Et pour l’essence, cela monte à 67%.

Comment réagir face à une telle hausse ?

En réalité le consommateur a peu de moyen de défense car il subit les prix d’un marché qu’il ne contrôle pas. En outre, c’est l’Etat belge qui détermine la fiscalité.Néanmoins, certains fournisseurs font des réductions intéressantes dès que vous commandez une grande quantité de gasoil : 2.000 l par exemple.

A cet égard, certains consommateurs regroupent pour passer des commandes importantes ensemble. C’est une bonne idée.

Le Crédit Populaire Européen vous donne un coup de pouce !

Dès ce mois d’octobre 2013, nous lançons notre grande action mazout. En effet, nous vous offrons la possibilité de financer l’achat de votre commande de mazout par un financement du type prêt à tempérament – paiement mensuel de votre mazout. Vous aurez la possibilité d’emprunter à un taux d’intérêt attractif à partir de 1.500 € et de rembourser votre financement sur une période pouvant aller jusqu’à 24 mois ! Un financement de 1.500 € représente une commande de 1.666 litres de gasoil au cours du jour.

Exemple de Financement : Prêt à tempérament de 1.500 € – TAEG de 9,95 % – en 24 mois – Mensualité de 68,88 € soit un coût total après 24 mois de 1.653,12 €. Votre financement sur 24 mois vous coûte donc 153,12 € !

D’octobre 2013 à avril 2014 : notre société vous offre en cadeau une carte essence de 25 € pour tout crédit mazout.
Astuce : n’attendez pas la dernière minute pour passer commande car c’est bien connu, le prix du litre de gasoil augmente pendant l’hiver en fonction d’une consommation qui s’accroît. Vous voilà donc prévenu !

Actualités du crédit

Comme nous le soulignions dans notre récent article du 2 octobre dernier, le nombre de contrats de crédits signés est en nette augmentation ces dernières années. Les professionnels du crédit constatent une recrudescence du nombre d’emprunteur mais également une croissance des montants empruntés. Cette situation a pour corollaire l’augmentation significative du nombre de défaut. Pour protéger le consommateur, le gouvernement belge a décidé de renforcer la législation. Solution effective ou palliatif démagogique ?

Le constat

Les défauts de paiement augmentent et touchent près de 5% des emprunteurs en Belgique.

Est-ce vraiment étonnant ? On peut en douter car, en amont, nous constatons depuis quelques années, une augmentation importante du nombre de contrat de crédit ainsi qu’une augmentation des montants empruntés.

À quoi cette situation est-elle due ?

Il y a plusieurs éléments qui entrent en ligne de compte :

  • La tendance générale à vivre à crédit;
  • Le besoin de consommer à tout prix;
  • Une augmentation importante du coût de la vie depuis une dizaine d’année
  • Une stagnation des salaires en comparaison à l’augmentation plus rapide du coût de la vie (ainsi en 20 ans, l’immobilier aura crû de 200%, alors que dans l’intervalle, les salaires n’ont augmenté que de 70%);
  • Une explosion dramatique de la fiscalité implémentée par un gouvernement qui se révèle un comptable prodigue des effets publics.

Un modèle capitalistique de consommation

Le monde industriel n’a plus qu’une obsession : consommer. On l’entend à toutes les sauces, “la croissance est en panne”. Nous ne consommons pas assez. Les entreprises, les industries fonctionnent au ralenti car leurs carnets de commande affichent une triste mine (voyez l’industrie automobile en Europe). La balance du commerce extérieur n’est guère en meilleure forme : nous importons plus que nous exportons.

Enfin bref, il nous faut acheter pour faire fonctionner une économie dont les assisses ne reposent plus que sur ce substrat. Arrêtez la consommation et c’est la faillite du système.

Mais voilà, consommer bien entendu mais avec quel argent ?

Comment nos concitoyens peuvent-ils encore consommer dans les mêmes proportions que par le passé dès lors que la fiscalité a creusé un tel écart entre le coût de la vie et la croissance des revenus ?

L’Europe et ses états membres sont de grands schizophrènes qui à la fois vous parlent de croissance et qui dans le même élan, tuent la consommation par une répression fiscale qui n’a jamais atteint pareil paroxysme. C’est un secret de polichinelle ou alors un doux euphémisme que de souligner que l’Europe du nord est l’endroit au monde où les revenus du travail sont le plus spoliés.

Alors évidemment, les “consommateurs” n’ont plus que le recours au crédit s’ils veulent “à tout prix” soigner leur addiction à la consommation.

Mais à qui la faute ?

Aux professionnels du crédit qui seraient “de grands méchants loups peu scrupuleux qui abuseraient de la naïveté ou de la faiblesse d’un consommateur aux abois” ?

Les démagogues ont pris la place des politologues.

Un avant-projet de loi en préparation

Nos gouvenants n’ont que faire de ce genre de considérations et ils agissent au plus vite. Le gouvernement propose donc une série de mesure censées protéger les consommateurs. Cet avant-projet devrait considérablement renforcer les règles de l’octroi de crédits à la consommation.

Les mesures en préparation seraient les suivantes :

  • Moins de publicité des institutions de crédit;
  • Plus de recherches sur la solvabilité de l’employeur;
  • Plus d’information à la disposition de l’emprunteur.

C’est essentiellement le crédit hypothécaire qui est visé. Le gouvernement s’attaque en particulier aux offres conjointes, qui permettent au client d’obtenir un meilleur taux à condition qu’il souscrive, en plus, à des produits accessoires, comme une assurance incendie.

Un mauvais projet

Pour les professionnels du crédit, ce projet est déplorable et ce pour les raisons suivantes :

  • On peut déjà légitimement se demander si à notre époque, le consommateur doit être à ce point infantilisé au point qu’il ne se rende pas compte de la portée de ses actes. Dans une société où la codification des lois est devenue pyramidale et où notre responsabilité individuelle est davantage mise en cause, on peut mesurer l’hypocrisie de la démarche conceptuelle…
  • Réduire la publicité est absolument une illusion: ce n’est pas la publicité pour le crédit qui est en cause mais…la publicité pour la consommation. Or, c’est précisément ce que recherche l’Etat qui clame à tout-va que “nous ne consommons pas assez”…;
  • Plus de recherche sur la solvabilité ? Tout le monde sait que l’on ne peut “faire saigner un roc”. Les recherches sur la solvabilité sont bien évidemment déjà au cœur du processus des entreprises de crédit. Aucune banque ne prêterait sans avoir étudié scrupuleusement l’ensemble de ses garanties;
  • Plus d’information pour les emprunteurs ? Que les consommateurs commencent déjà à lire les tonnes d’informations qui sont d’ores et déjà à leur disposition…et qui rendent l’information…illisible.
  • Le crédit hypothécaire ? C’est probablement le type de crédit le plus protégé et le mieux garanti par la prise d’hypothèque. Les véritables difficultés sont essentiellement rencontrées dans les petits crédits à la consommation de personnes qui empruntent 5.000,00 € par exemple pour aller en vacances en famille…

D’autres conséquences

On peut réellement se demander quand notre gouvernement comprendra qu’à force de faire peser des mesures contraignantes sur l’industrie, il finira par entraver la création d’emploi et la perception même de recettes fiscales.

Par ailleurs, ces nouvelles mesures pourraient selon l’Union professionnelle du crédit (UPC) coûter près de 1000 emplois au secteur.

Ironie de l’histoire, c’est bien souvent en croyant aider les plus démunis qu’on les précarise davantage… car en réalité, le crédit peut souvent aider des gens qui traversent une période temporaire difficile et qui pourraient, en théorie, présenter une situation financière peu favorable à l’octroi d’un crédit mais qui à force de courage s’en sortiront.

Ceux-là demain pourront “aller se faire voir ” et il ne faut pas douter que les conséquences en terme de faillite, de chômage et de réduction des recettes publiques ne se feront pas attendre…

banque

Depuis la crise de subprimes de 2008 et la faillite retentissante de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers qui a marqué les esprits, le monde bancaire traverse une crise sévère. Cette défiance ne s’est pas uniquement installée dans les rapports entre les clients de détail et les banques mais également entre les établissements bancaires et leurs propres autorités de contrôle.

Ainsi, si les législateurs européens ont cru bon de relever les plafonds de 20.000 à 100.000 € de protection des dépôts d’épargne pour rassurer les épargnants et les autorités de contrôle n’ont de cesse d’encourager les établissements bancaires à renforcer leurs fonds propres et à passer les crash-tests.

Par ailleurs, l’Europe tente de réaliser une union bancaire élargie qui permettrait de mettre en place une solidarité accrue entre les établissements bancaires en cas de difficultés.

Les résultats de l’enquête

Une étude réalisée entre juillet et octobre 2013 par le cabinet Ernst & Young montre que plus d’un client sur deux n’a pas complètement confiance en sa banque principale, une tendance plus marquée en Europe que dans le reste du monde.

Selon cette étude réalisée dans 43 pays, 44% de la clientèle déclare avoir “complètement confiance” en sa banque principale, une proportion qui tombe à 32 % pour les clients européens.

En France, 9% des personnes interrogées affirment avoir une confiance très limitée dans leur banque, une proportion qui concerne 33 % des clients irlandais et 17 % des clients espagnols.

Ainsi, si 40 % des clients interrogés dans le monde recommanderaient leur banque principale, ce chiffre descend à 29 % en Europe.

Pourquoi un tel mécontentement ?

De nombreuses affaires et scandales récents sont venus entacher la confiance du public envers les banques.

Nous pensons bien entendu, à l’affaire J. Kerviel qui a coûté près de 5 milliards d’euros à la Société Générale de Banque à la suite de prise de position douteuses; l’affaire B. Madoff condamné à 150 ans de prison à la suite d’une escroquerie portant sur près de 65 milliards de dollar US; les récentes manipulations du Libor réalisées par de grandes institutions bancaires tant à la City qu’à Wall Street. Il suffit de voir le dernier film réalisé par M. Scorsese, “Le loup de Wall Street “ avec entre autre stars, Léonardo Di Caprio, pour réaliser à quel point l’image que se fait le public du monde bancaire est catastrophique. Le spectateur découvre dans ce long métrage, des brokers qui véritablement n’ont aucune connaissance (ni scrupule) des produits financiers qu’ils proposent à leurs clients.

Sans tomber dans ces affaires “extraordinaires”, l’enquête dévoile que près d’un tiers des clients ont signalé un problème avec leur banque dans les 12 derniers mois et que parmi eux, 33 % ont été insatisfaits de sa résolution. Un tiers des clients très insatisfaits de la résolution ont déclaré vouloir fermer tous leurs comptes ou une partie.

Doléances spécifiques en matière de private banking

Ce n’est un secret pour personne, les privates bankers c’est-à-dire, les banquiers qui sont affectés à la gestion discrétionnaire de portefeuilles de titres reçoivent des instructions spécifiques de leur employeur pour vendre des produits financiers mis au point par leurs banques. Ils perçoivent même, des commissions spécifiques (bonus) s’ils arrivent à vendre ces produits à leurs clients.

Est-ce nécessaire de préciser que ces produits sont bons ou mauvais (exemple : une banque vous propose une assurance vie mise au point par ses soins). Autant dire que la pression est forte sur le petit client à qui la banque propose des produits à condition de souscrire à quelques produits “maison”. Le banquier vous expliquera qu’il s’agit d’excellents produits et que le coût de gestion est ramené à 0 car il s’agit justement de produit “maison”.

Nous n’avons qu’un conseil à vous donner : résistez et comparez  ! N’achetez que les produits financiers dont vous êtes intimement convaincus qu’ils correspondent à vos désirs et à votre profil d’investisseur. Allez au bout de vos idées. Comparez aussi avec les produits des autres banques.

Votre banquier ne veut pas vous suivre dans vos desiderata ? Changez de banque. Vous verrez que subitement, il verra les choses d’un œil différent.

Comment bien choisir votre banque ?

Notre site internet regorge de conseils futés pour accompagner tous vos projets de vie et choisir le banquier de confiance en fait sûrement partie. Prenez donc le temps de lire notre article de conseil consacré au bon choix d’une banque.

CPE n’est pas une banque mais un intermédiaire de crédit

Notre société n’est pas une banque mais un intermédiaire de crédit.

Notre objet social est de vous aider à obtenir un crédit personnel ou un crédit hypothécaire auprès d’un établissement bancaire.

Pour ce faire, nous vous aidons à préparer votre dossier qui augmentera vos chances d’obtenir le crédit que vous souhaitez.

Pourquoi ne pas vous adresser directement à la banque ?

Il y a plusieurs raisons à cela :

  • Les banques délèguent leur activité retail à des intermédiaires de crédit comme CPE;
  • Les banques ne gèrent que les demandes de crédit professionnel ou très importantes;
  • Un intermédiaire de crédit vous assure la diversité et la concurrence qu’une banque ne peut pas vous assurer;
  • Un intermédiaire de crédit peut vous obtenir une décision dans les 48H ce qui n’arrivera jamais auprès de votre banquier.

L’inflation est la dévaluation de l’argent provoquée par ce que l’on appelle la spirale des prix et des salaires. Cette spirale correspond à l’augmentation constante des prix et des salaires par influence réciproque. Elle est mesurée au moyen de l’indice des prix à la consommation.

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En d’autres termes :

L’inflation est une augmentation générale et soutenue des prix des biens et des services. Cette situation correspond à une baisse du pouvoir d’achat de la monnaie. En bref, pour le même montant d’argent, vous pouvez acheter moins qu’avant.

Les causes de l’inflation

Hausse de la quantité de monnaie :

Il s’agit de l’inflation monétaire, c’est une augmentation excessive de la masse monétaire, les prix augmentent car la valeur de la monnaie diminue.

Offre et demande :

Avec l’impact de la crise sanitaire et le confinement, les gens ont modifié leurs modes de vie et leurs besoins. Les entreprises peinent à répondre au besoin du consommateur, c’est pourquoi les stocks sont diminués, certains produits deviennent plus rares et donc plus chers.

L’augmentation du cout :

L’augmentation du cout concerne l’augmentation du prix sur les matières premières importées ou des produits finis importés, des coûts de production. on parle alors de l’inflation par les couts.

Pourquoi l’inflation nous impact-elle ?

Selon le rapport de la Commission européenne, l’économie de l’UE devrait croître de 4,0 % et 2,8 % en 2022 et 2023, respectivement, après une croissance significative de 5,3 % en 2021. La croissance dans la zone euro devrait également atteindre 4,0 % en 2022, avant de retomber à 2,7 % en 2023. Le PIB de l’UE revient aux niveaux d’avant la pandémie au troisième trimestre de 2021, et chaque État membre devrait atteindre ce niveau d’ici la fin de 2022.

Ces nouvelles prévisions tiennent compte de mesures gouvernementales comme la fixation d’un prix maximum pour le gaz et l’électricité.

Ce sont en effet les prix de l’énergie, du pétrole et des matières premières qui tirent depuis des mois l’indice des prix à la consommation vers le haut. En conséquence, les autorités de plusieurs pays européens, comme la Belgique et la France, ont mis au point des mécanismes de blocage des prix afin de limiter l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des consommateurs.

Cependant, malgré les mesures d’économie, les salaires vont augmenter, et ceci grâce au mécanisme de l’index. Cette augmentation variera de 2 à 3,17 pc selon les secteurs.

Selon les derniers chiffres,  l’indice des prix à la consommation a progressé de 3.2% en rythme annuel au mois de mars, enregistrant son plus fort taux de croissance en l’espace de quinze ans.

L’inflation est-elle une bonne nouvelle pour mon crédit ?

A première vue, c’est donc plutôt une mauvaise nouvelle pour les consommateurs. Cependant, une catégorie peut sans doute tirer son épingle du jeu : les emprunteurs de crédits à taux fixe. En effet, pour ceux qui ont souscrit un crédit à taux fixe (avec une mensualité fixe), sous l’impact de l’inflation et sous réserve que leur salaire progresse, le poids de la mensualité de remboursement va diminuer. Attention cependant à relativiser cet impact bénéfique pour les ménages : tout d’abord l’inflation va se traduire à court terme par une perte de pouvoir d’achat, puis l’effet favorable n’existera que si les salaires augmentent.

Par ailleurs, le caractère durable de cette inflation est aussi important pour que les effets soient notables, alors que la BCE continue à faire de la lutte contre cette dernière sa priorité.

A titre d’exemple, pour une mensualité de 990€ consentie avec un salaire de 3 000€, si l’inflation se poursuit à un rythme annuel de 3% sur 3 ans et que le salaire progresse au même rythme, l’emprunteur remboursera 990€ avec un salaire de 3278€, soit un endettement qui passerait de 33% à 30%.  Cette consolation est plutôt maigre. On retiendra plutôt que le retour de l’inflation agit comme une redistribution des richesses puisqu’il appauvrit les épargnants pour enrichir les emprunteurs.

Enfin, il faut tenir compte des politiques d’austérité au sein de l’EEE. En effet, nous savons que si le déficit de la balance commerciale allemande est meilleur que chez ses voisins, c’est parce qu’en Allemagne les salaires augmentent moins vite que l’inflation. Ainsi,  nous ne sommes plus dans un schéma d’économie quasi fermée comme dans les années 70. Notre ouverture sur le monde risque de rendre la progression des salaires plus lente, voire bien inférieure à l’inflation et ce afin d’augmenter la compétitivité des pays les uns par rapport aux autres.

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En conclusion

Beaucoup d’encre a coulé récemment à ce sujet. Certains partis de droite évoquent la nécessité de réduire le prorata d’augmentation des salaires par rapport à l’augmentation de l’inflation comme en Allemagne. Cette position semble être un véritable casus belli pour l’ensemble des partis de gauche en Europe.

Reste à savoir si face à aux réalités de l’ouverture de l’économie mondiale et face à la compétitivité extraordinaire en Asie, les pays européens ne seront pas contraints de toucher à la règle de l’indexation des salaires face à l’inflation.

Est-ce un signe supplémentaire de la crise ? Le nombre de surendettés a atteint le chiffre record de 324.063 personnes en septembre 2012. Le pourcentage d’emprunteurs défaillants est désormais de 5,2%. Cela signifie que sur 100 crédits octroyés, les organismes de crédit enregistrent 5,2 % de défaut de paiement. Ce qui conduit le dit organisme à dénoncer le crédit à la Banque Nationale de Belgique.

Evolution du nombre de surendettements

Ce chiffre, à vrai dire, évolue peu. En effet, s’il y a plus de citoyens surendettés, c’est aussi parce qu’il y a plus de contrat de crédits enregistrés.

La proportion de contrats de crédit défaillants est restée stable. Le montant moyen de l’impayé par contre, a augmenté de 2.000 euros en 5 ans. En 2007, quand un Belge avait une ardoise, elle tournait en moyenne, autour des 6.000 euros. Ce chiffre grimpe à 8.000 euros aujourd’hui.

La situation est contrastée selon les régions. La défaillance de paiement touche 8,1% des emprunteurs bruxellois.  6,9% en Wallonie et 3,5% en Flandre. Si le pourcentage d’emprunteurs surendettés est moindre en Flandre, le montant de leur arriéré de paiement est plus élevé. Il atteint en moyenne 9.500 €.

Le montant total des remboursements en souffrance est passé, en un an, de 2,615 milliards d’euros à 2,645 milliards d’euros.

Le profil des personnes surendettées est très particulier. La moitié d’entre eux ont entre 25 et 44 ans. De plus, un sur deux vit dans un ménage qui ne gagne pas plus de 1.250 € par mois.

Les conséquences d’un défaut de paiement

Dans un premier temps, l’organisme de crédit à l’obligation légale de dénoncer le contrat de crédit à la Banque Nationale de Belgique. Qu’est-ce que cela signifie ? Dès que vous avez accumulé trois mensualités impayées, la banque à l’obligation de vous dénoncer par courrier recommandé et procède à votre fichage auprès de la Banque Nationale de Belgique.

Conséquence directe : vous ne pouvez plus obtenir de crédit en Belgique tant que vous ne soldez pas totalement le montant des impayés, intérêts de retard et éventuelles indemnités comprises pour dénonciation du contrat de crédit. Ensuite, la loi vous oblige à attendre encore 15 mois avant de pouvoir réemprunter de nouveau en Belgique.

En outre, si le défaut de paiement concerne un crédit hypothécaire, les conséquences peuvent être dramatiques. La banque va, outre le fichage, procéder à la saisie immobilière de la maison et celle-ci pourra être vendue en vente publique (exactement comme cela c’est passé aux Etats-Unis ou en Espagne suite aux récentes crises immobilières).

Parfois, l’emprunteur aura la désagréable surprise de constater que malgré la vente de la maison, sa dette reste très élevée car le défaut de paiement étant intervenu dans les premières années, l’emprunteur n’aura remboursé beaucoup plus d’intérêts que de capital…

Notre politique de prévention

Au crédit Populaire Européen, nous avons  mis une place une politique de prévention des cas de défaut de paiement et nous informons nos clients en matière de crédit hypothécaire pour protéger au mieux leurs intérêts.

En ce qui concerne le prêt à tempérament, nos courtiers étudient et analysent les dossiers des candidats emprunteurs au mieux. Nous respectons un prorata de dettes qui ne dépassent pas 40 % des revenus. Nous discutons avec nos clients des montants demandés, des durées souhaitées, de l’affectation des fonds. Il vaut parfois mieux recevoir un peu moins d’argent, être plus raisonnable, mais être certain de pouvoir rembourser son crédit. C’est la mission essentielle de conseil de nos courtiers.

En matière de crédit hypothécaire, nous pratiquons une transparence absolue. Certains organismes vendent aux emprunteurs des taux d’intérêts très bas. Le revers de la médaille est que l’emprunteur rembourse beaucoup plus d’intérêts que de capital et en cas de défaut de paiement dans les 10 à 15 premières années du contrat de crédit, c’est la catastrophe.

Nous vous conseillons de payer davantage de capital que d’intérêts, quitte à payer une mensualité un peu plus élevée. Les deux avantages de cette solution : nous vous obligeons à prendre conscience de votre capacité contributive et vous remboursez beaucoup plus vite le capital que les intérêts. Au final, le coût total de votre emprunt est moindre bien évidemment, ce qui est votre intérêt.