La crise financière a éclaté en Europe dans le courant de l’année 2010. Elle a pris des proportions inquiétantes en 2011 et menace maintenant de faire imploser l’espace économique européen. L’origine de la crise financière trouve ses racines dans l’évolution inquiétante des déficits publics et surtout dans la volonté des gouvernements européens d’endiguer cette évolution alarmante.

Les premiers constats

Quatorze États membres de l’UE affichent une dette publique supérieure à 60 % du PIB en 2010. Il s’agit de la Grèce (124,9 %), l’Italie (118,2 %), la Belgique (99 %), le Portugal (85,8 %), la France (83,6 %), le Royaume-Uni (79 %), la Hongrie (78,9 %), l’Allemagne (78,8 %), l’Irlande (77,3 %), Malte (71,5 %), l’Autriche (70,2 %), les Pays-Bas (66,3 %), l’Espagne (64,9 %) et Chypre (62,3 %).

Ce constat a engendré une première conséquence: les agences internationales de notation commencent à s’intéresser à la faculté des états membres d’honorer leurs obligations souveraines. Ainsi, la France et la Belgique ont récemment perdu leur fameux triple A et les perspectives à long terme sont majoritairement négatives pour beaucoup de pays membres. Cela signifie que les taux d’intérêts pour les états membres pourraient évoluer à la hausse et alourdir la charge des états à se financer sur le marché et compliquer le financement du déficit entre les recettes et les dépenses nationales.

A qui la responsabilité ?

La responsabilité des banques dans cette évolution est importante. En effet, beaucoup d’établissements bancaires de renom (BNP Paribas, BelFius, Le Crédit Agricole,…) ont acheté de la dette souveraine d’Etats fortement endettés. Ces établissements ont spéculé sur les taux d’intérêts élevés offerts par ces pays en minimisant le risque de faillite. Or, il s’avère que certains pays pourraient ne pas être en mesure d’honorer leurs obligations (comme la Grèce) et entraîner dans leur chute leurs créanciers c’est-à-dire les banques prêteuses.

La réaction des gouvernements des Etats membres ont été de trois ordres : un refinancement des banques au bord de la faillite. Ce refinancement s’est couplé d’une prise de participation quasi majoritaire des Etats dans les banques sous tutelle (la nationalisation) et bien entendu de ce fait, un contrôle accru par les Etats des activités bancaires. Ces interventions nécessaires ont hélas des effets néfastes sur l’économie réelle et notamment une redéfinition des politiques du crédit. 

L’impact sur le crédit

Dès le premier trimestre 2012, les effets négatifs sur l’activité économique sont évidents : une réduction des crédits hypothécaires en France de 47 %, une diminution des ventes de voitures européennes de près de 27 % et en Belgique une augmentation du nombre des faillites de 26 %. En ce domaine, il s’avère que certaines entreprises qui tombent en faillite ont pourtant des carnets de commande bien remplis mais ne savent plus accéder au marché du crédit tellement les établissements bancaires pratiquent dorénavant des politiques strictes et prudentes.

Dans cette situation, les courtiers indépendants en crédit, comme le Crédit Populaire Européen, pourrait bien avoir un rôle fondamental à jouer dans la continuité de l’économie réelle. En effet, le Crédit Populaire Européen travaille avec des banques spécialisées dans le crédit (Elantis, Krefima, Record, etc…). Certaines de ces banques n’offrent d’ailleurs pas de services classiques (agence bancaire, compte épargne, compte courant). Elles ne sont spécialisées que dans l’octroi de crédit et ne recevant pas d’épargne, elles ne spéculent pas non plus. En d’autres termes, la crise financière n’a pour ainsi dire pas changé leur approche du crédit.

Au Crédit Populaire Européen nous croyons que les courtiers en crédit sont maintenant à même de proposer un accès au crédit plus facile qu’auprès des établissements classiques ordinaires.

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